Le type d’installation dépend principalement du portail coulissant que l’on entend faire poser pour son extérieur. En effet, il existe le portail coulissant sur rail et le portail autoportant. Le choix entre les deux peut se faire en fonction de certains critères, en plus des goûts de chacun.
Comment choisir le bon portail coulissant et peut-on l’installer soi-même ?
Classique ou autoportant ? Le portail coulissant classique comprend un rail au sol. Cela suppose l’installation d’une longrine ; une semelle maçonnée sur laquelle il sera fixé.
Ce travail de maçonnerie ne doit rien au hasard. En effet, selon les régions, il faut creuser plus ou moins profond pour que la longrine soit hors-gel.
Ce n’est absolument pas un détail car en période de grand froid, si la semelle n’est pas bien réalisée, elle peut se fissurer avec le gel, ce qui fera bouger le rail. Un rail qui dévie ne serait-ce que de quelques millimètres ne permettra pas au vantail de coulisser à l’ouverture ou à la fermeture et nécessitera l’intervention d’un professionnel. On comprend que quel que soit le choix fait, il convient de passer par une entreprise pour la pose du portail coulissant.
Il n’y a pas de rail pour le portail coulissant autoportant. Cependant, cela est compensé par la présence d’un bras qui va soutenir le vantail et en permettre le coulissement.
Il faut donc maçonner un bloc qui heureusement ne se voit pas depuis la rue. Avec un tel portail, on peut mettre une allée en graviers, sans craindre qu’ils ne se logent dans le rail et il est parfait pour les terrains en pente.
Portail coulissant : ce qu’il faut retenir avant de le faire poser
Une fois le type de portail choisi, il convient de prendre le bon modèle, car d’autres questions sont à soulever par le propriétaire en fonction de ce qu’il attend de son futur ouvrant extérieur.
Tout d’abord, le matériau. On peut trouver des portails en acier, en bois, en aluminium ou encore en PVC. Un propriétaire n’est pas toujours libre de son choix et doit parfois suivre les recommandations des textes d’urbanisme qui régissent sa commune de résidence. La pose d’un portail est en effet soumise à autorisation.
Certains matériaux nécessitent un entretien afin de conserver longtemps leurs propriétés ou résister à des agressions extérieures. Cela sera le cas pour l’acier et le bois. En effet, le métal est sujet à corrosion et le bois peut être attaqué par des insectes ou encore des champignons. Sans traitement préventif et sans produit qui conserve sa belle couleur d’origine, il va grisailler.
Les portails coulissants en aluminium et en PVC ne demandent qu’un entretien réduit. Une fois par an, le propriétaire peut les passer au jet d’eau et au savon pour qu’ils retrouvent tout leur brillant.
Le choix du matériau influe sur la possible motorisation du portail. Un matériau léger supposera un moteur de moins forte puissance qu’un autre, plus lourd, comme cela sera le cas pour un long portail coulissant en bois par exemple.
La hauteur d’un portail dépend de certains points : le nombre d’habitants par ville peut le déterminer, afin de s’assurer d’un peu plus de sécurité. Mais le propriétaire peut faire le choix d’un portail bas qui marque simplement une ligne séparative et symbolique entre l’espace public et l’entrée de son jardin.
Enfin, le fait qu’il soit plein ou ajouré (y compris avec la forme persiennée) sera corrélé avec l’envie de se cacher des regards indiscrets, tout en permettant parfois au vent de passer.
En effet, un professionnel va toujours regarder l’orientation du futur portail et faire quelques préconisations s’il l’estime nécessaire. Un portail soumis à des vents violents peut s’endommager rapidement quand il s’ouvre ou se ferme. Si le professionnel pense que cela sera le cas, il recommandera un produit ajouré.
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